Les Chouquettes c’est quoi ? C’est l’actualité hebdomadaire de la fanfare mise en LOL et en images « Paint », vous y retrouverez les infos sur le off, les dates, les répétitions, les projets, etc. Bonne lecture !
Salut les gens !
Au sommaire de la Chouquette n° 139 :
– 5 bonnes raisons de vous mettre à la fanfare et de vous inscrire aux ateliers que nous encadrons !
– des nouvelles de la réforme de l’assurance chômage
1. Développe ta dextérité
Tel un 2be3 (mais avec un instrument qui brille) tu feras rêver ta famille et tes amis avec des morceaux et des chorégraphies millimétrés.
À la différence des écrivains, des peintres ou des joueurs de pétanque les fanfarons(nes), durant leurs prestations, donnent en spectacle un corps avec lequel ils semblent être parfaitement à l’aise. Si les rockers ont l’apanage de la performance physique (pas de danse, saut dans la foule, poses christiques), les fanfarons(nes) séduisent par leur bon humeur et la proximité avec le public.
2. Développe ton esprit créatif
Le musicien incarne à la perfection le mythe moderne de l’homme libre et le/la fanfaron(ne) en est l’expression urbaine. En vous mettant à la fanfare vous vous tournerez vers la création et l’expression personnelle, sans que les contraintes quotidiennes (horaires de bureau ou aller chercher du pain) ne viennent perturber ce processus. Pendant que le reste de l’humanité se prend la tête avec des concepts relous du genre « crise économique », « comment doubler ses points Leclerc » ou autre, vous serez tel un fier macareux moine planant au-dessus de la mêlée, des poissons dans le bec, libre !
Résultat : jouer la carte du fanfaron reste une valeur sûre en soirée (mais pas chez le banquier).
Pourtant, cette histoire de créativité ne fonctionne pas pour tout le monde. Dans les faits, mieux vaut avoir l’air créatif que l’être vraiment. Ainsi vous pouvez garder votre poste d’intérimaire en 3/8 au centre de tri postal et continuer tranquillement à rembourser votre écran plat payé en 8 fois chez Consorama.
3- Musica powa
N’oubliez pas que le pouvoir émotionnel de la musique n’est pas nouveau : les publicitaires, les cinéastes, les chefs militaires et les dictateurs s’en servent depuis belle lurette. Pourquoi la musique nous touche-t-elle autant ?
Dans son livre De la note au cerveau, le neuroscientifique américain Daniel Levitin explique que, « grâce à l’imagerie cérébrale, on a découvert que si la musique sollicite presque toutes les régions du cerveau, les émotions qu’elle génère impliquent surtout des structures au cœur des régions primitives du vermis cérébelleux et des amygdales – le siège des émotions dans le cortex. »
Sachez d’ailleurs qu’entre « 12 et 22 ans, notre cerveau connaît un développement neurologique rapide, et la musique que nous aimons pendant cette période semble s’incruster définitivement dans nos lobes. Lorsque nous formons des connexions neuronales en écoutant une chanson se crée une forte trace mnésique qui se charge d’émotions exacerbées dues en partie à un déferlement d’hormones de croissance propre à la puberté. Ces hormones disent à notre cerveau que tout est d’une extrême importance – et surtout les chansons qui composent la bande-son de nos rêves (et de nos hontes) d’adolescents. » (…)
« Ce feu d’artifice neuronal suffirait à lui seul à imprimer certaines chansons dans notre cerveau. Mais d’autres éléments interviennent pour graver pour toujours ou presque dans votre mémoire cette chanson passée pendant la boum de 4e ». Daniel Levitin, auteur de De la note au cerveau, souligne que la musique de nos années d’adolescence est fondamentalement liée à notre vie sociale. « C’est à cette période de notre jeunesse que nous découvrons de la musique seuls pour la première fois », a-t-il expliqué. « Souvent par le biais de nos amis. Écouter la musique qu’ils écoutent est une forme de revendication, une marque d’appartenance à un certain groupe social. Musique et sentiment d’identité fusionnent. »
Autrement dit, la musique est en contact direct avec nos émotions les plus archaïques, celles qu’il est impossible de contrôler, et balancer ce genre de phrase en soirée ou lors d’un dîner vous fera d’un coup d’un seul effacer l’image vieillotte et ringarde de la fanfare à moustaches de votre tonton Francis …
4. Devenez transgressifs
En ce début d’année scolaire, envoyez bouler les activités classique du type babimetone ou autre fouteubol ! Devenez vous-même et fanfaronez !
Le/la fanfaron(ne) s’est affranchi des règles sociales pour tracer son propre chemin. La musique rock est devenue banale, nul besoin désormais de décapiter des chauve-souris sur scène comme Black Sabbath ou d’y montrer son kiki comme Iggy Pop. La transgression est devenue la norme et dans un milieu où les vrais foufous sont devenus rares. Doublez tout le monde et faite bouger les lignes !
5. Rencontrez des gens !
Moins cher et socialement mieux vu que les meetics ou autres supermarchés de la drague en ligne, vous pourrez via la fanfare, vous faire de vrais copains ! Répétez pendant des heures dans une salle sans fenêtre pour ensuite aller jouer sous la pluie sur un marché qui pue : ça crée des liens ! Sans compter l’esprit corporatiste des fanfares qui fera que vous aurez toujours du monde pour vous aider à déménager ou à finir un cubi de rosé tiède !
C’est simple, on encadre des ateliers et des stages toute l’année et ça commence mardi 13 octobre : atelier fanfare de l’Université d’Angers ouvert aux étudiants et au personnel de l’Université, tous les mardis de 20h à 22h !
Vous souvenez-vous de nos actions de 2014 ? Petit rappel par ici : http://alagueuleduchval.fr/reforme-the-beginning
Voici de bonnes nouvelles !