Chouquette du 28 janvier : « En quête d’enquête ? On a ça ! T’inquiète ! »

Les Chouquettes c’est quoi ? C’est l’actualité hebdomadaire de la fanfare mise en LOL et en images « Paint », vous y retrouverez les infos sur le off, les dates, les répétitions, les projets, etc. Bonne lecture !

Salut les gens !

Au sommaire de la Chouquette n°155 :
– l’enquête de la rédaction
– le 6 février : c’est complet !
– nouvelle rubrique : « Les notes du Professeur Ernie Discal » qui analyse cette semaine encore, une vidéo musicale

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Nous continuons nos enquêtes de l’hiver, cette semaine :

Pourquoi les festivals qui ont des noms basés sur des jeux de mots ne font que deux ou trois éditions ?
Pour comprendre ce phénomène, la PANNEAUrédaction de la Chouquette a rencontré l’équipe du festival « Art’y’zic » qui attend justement de savoir si son festival de musique et Arts de la rue sera reconduit l’été prochain sur la commune de Moucilion-Champéteux.

D’où vient cette envie de festival ? Le noyau dur de l’équipe du festival est constitué de Titi, Mous’, Dadou, Sam, Guigui, Kro, Ninie, Clem, Nico, Tom, Juju, Vaness, Ben, Manue, Karim, une bande de copains qui s’est regroupée autour de Richard. Richard était animateur à mi-temps, salarié en contrat aidé jusqu’en juillet 2015 et c’est lui qui a insufflé cette idée de festival, avec une sincère envie de faire vivre le territoire tout en impliquant les habitants, et plus principalement les jeunes. Un gros travail a été amorcé avec les jeunes et très vite une association est créée pour porter le projet : « l’asso’ciable » qui deviendra ensuite « l’asso Stomate ». L’équipe se retrouve une fois par mois chez les parents de Mous pour faire le point et préparer la prochaine édition. Pourquoi choisir un jeu de mot ? Dadou nous répond : « Eh bien, dès la première édition, nous avons demandé aux commerçants du village de nous aider, le charcutier nous a fourni en piémontaise et taboulé pour les repas des artistes, un artisan électricien nous a installé les groupes électrogènes, etc. Ce sont M. et Mme Cravant, du salon de coiffure qui nous ont trouvé le nom ». Comme quoi ce festival est l’aventure de tout un village. coiffure

 

Comment fonctionne généralement le festival ?
La programmation générale se fait de manière collégiale.
Titi, Mous’ font la compta, les rendez-vous avec la mairie et l’organisation du planning bénévole pour le festival et les semaines qui précèdent.
Sam, Guigui, Kro se chargent de la programmation Arts de la rue.
Ninie, Clem, Nico, font la récupération de palettes et la décoration du festival.
Tom, Juju qui sont en formation de techniciens sur Rennes s’occupent de la technique.
Vaness  fait le dossier du projet et l’affiche du festival.

affiche

 

Ben, Manue, Kassolidairearim s’occupent du bar et de l’accueil du public et de la sérigraphie de tee-shirts à l’effigie du festival.
Dadou ne fait plus grand chose car il est trop occupé avec une nouvelle association qu’il a créé avec ses amis : l’asso’lidaire, une association qui récupère des fonds pour offrir des percussions à des enfants qui n’en ont pas.

 

Pourquoi cette année le festival risque-t-il d’être annulé ? « Parce que c’est chaud » dit Ninie, « une bonne partie des bénévoles est partie vivre à Rennes pour faire leurs études, et l’été avec les petits boulots, c’est pas facile de se dégager du temps ». « L’an dernier on a pris un bouillon financier » pleurniche Titi, en effet, le festival n’a pas rencontré son public pour plusieurs raisons : – Un orage de grêle avait détruit une partie de la décoration du festival et rendu le parking inutilisable. – Improvisator Snob, tête d’affiche du festival se produisait gratuitement la veille, sur une grosse commune proche de Moucilion-Champéteux. – La pression atmosphérique élevée, causée par l’orage, avait énervé plusieurs essaims de frelons qui s’étaient ensuite agglomérés au-dessus de l’espace restauration qui vendait des crêpes au miel et à la confiture. Tout ça a fait que les gens ont fui sans régler leurs consommations au bar et le festival fut déficitaire. L’association avait cependant sorti la tête de l’eau grâce à une soirée de soutien à laquelle bon nombre de groupes locaux avait participé. L’équilibre financier reste malheureusement précaire comme le soulignent Mous’ et Titi « parce que la mairie n’est pas sûr de nous donner la subvention annuelle (ndlr : 300€) à cause de la suppression de la taxe professionnelle, mais aussi à cause du mec moitié faf du bar-tabac qui dit que notre festival fait fuir sa clientèle, et que deux débits de boisson sur un seul village, bah c’est un manque à gagner ». Contacté par la rédaction de la Chouquette, le « mec moitié faf du bar-tabac qui dit que le festival fait fuir sa clientèle » n’a pas souhaité répondre à nos questions. Enfin, dernier souci, « on est dans le caca parce que l’an dernier, on s’est un peu pris la tête avec Rico et c’est son père qui nous prêtait le champ où on posait les chiottes sèches ». À priori, Rico ne garde pas un bon souvenir de son bénévolat. débouche-chiotte

Conclusion
Les festivals qui ont des noms basés sur des jeux de mots et qui ne font que deux ou trois éditions sont bien souvent des projets qui correspondent à un besoin réel mais dont la pérennité repose sur le volontariat, la disponibilité et la force de frappe de ses bénévoles.
Comme l’ensemble des projets culturels, sans reconnaissance et sans financement, public et/ou privé, ces projets ne peuvent, hélas, pas durer dans le temps.
Malheureusement, de nos jours le secteur culturel voient ses budgets fondre comme des mister-freeze dans le coffre d’une voiture garée en plein soleil.
À la Gueule du Ch’val, jouant beaucoup sur ce type de festival, inquiète et dénonce ce phénomène.
Pour rappel, voici la carte des festivals annulés en 2015, et croyez-nous on préférerait se caler la tête au fond des chiottes que de voir ça.

Voir en plein écran

 

bandeau bosse dur Dernière ligne droite pour le 6 février ! Pour info, c’est complet et il n’y aura pas de billetterie sur place !   6 fev      bandeau ernie

La chanson du professeur E.Discal

 

blah blah blah blah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blah de toute façon personne ne lit les chroniques quand il y a un résumé en bas blah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blahblah blah blah.

Les moins :

* C’est les filles du percussionniste du Buena Vista Social Club, et moi « les fils et filles de » ça me les brise. On ne s’est pas débarrassé de la monarchie en France pour se taper ça.

* Elles sont encore jeunes : elles ont encore l’avenir devant elles pour nous piquer des plans concerts.

* La chanson nous reste facilement dans le crâne et c’est relou.

Les plus :

* Rythmiquement, c’est bien foutu et la mélodie est très accrocheuse.

* Pendant le clip, tu fais des apnées.

* Elles sont franco-cubaines, et les binationaux sont dans le viseur de M’sieur Valls. Du coup, ça les rend sympathiques.

* Le clip est super bien fait.

* Sur scène, c’est épatant de sincérité.

* En bref, c’est joli.

 

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