Chouquette du jeudi 7 novembre : Mardi c’est ravioli, jeudi c’est chouquette !

Salut les gens !

Résumé de l’épisode précédent :
Dans la chouquette du jeudi 31 octobre, on faisait un petit bilan de la saison dernière blablabla blabla…et nous étions rendus là:
Des litres de sueur compensés par des litres de bières absorbés, des milliers  de kilomètres en camion, des tas de nouveaux potes un peu partout et une bonne brouette de souvenirs !

Le « ALGDC 2013’s Tour » c’est aussi un nombre incalculable d’arrêts sur la route et une bonne centaine de sandwichs poulet/cradité achetés 100 fois trop chers sur les aires de « repos » d’autoroute où rien n’est reposant et auxquelles tu ne peux pas échapper !! Parce que non contents de te faire raquer aux péages et à la pompe, ils te vendent leur bouffe de merde au prix fort !! Bande de gros enfoirés de bat petits canaillioux !

Leucates 007

miam

MAIS HEUREUSEMENT !!

qouick

Mais la tournée, ce n’est pas que la mal-bouffe c’est aussi des heures de route en camtar parsemées de « tiens, vous connaissez ça ? » Et voici une partie des groupes que nous avons écouté sur les routes (et chez nous) en 2013 et que nous avions eu envie de partager.

 

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et dans la rubrique nos amis ont du talent:
Nous n’avons pas encore eu la chance de rencontrer notre voisin Thierry Robin, mais nous tenions à partager sa lettre ouverte. Titi Robin, artiste du Maine-et-Loire, dit sa tristesse suite aux insultes que Christiane Taubira a reçues de la part d’Angevins.
Titi robin« Permettez-moi de prendre la parole d’une manière personnelle. 
Je suis né dans un village angevin où on élevait (comme toujours 
 aujourd’hui) des vignes pour élaborer un vin moelleux, généreux, 
 destiné au partage, à l’accueil des visiteurs, aux célébrations 
 familiales. J’ai reçu dans ce village une éducation 
 traditionnelle, riche, que je porte avec fierté, qui m’a permis 
 de voyager et de rencontrer de par le monde des hommes et des 
 femmes avec leurs propres bagages        culturels. Nous avons 
 échangé, et ainsi je me suis construit, j’ai grandi, mariant mes 
 racines à celles rencontrées. Comme je savais d’où je venais, je 
 retrouvais toujours ma route. Durant toutes ces années, je suis 
 toujours resté fidèle à ma région. Je l’aime.

 Aujourd’hui, je suis blessé, humilié, et en colère. Les paroles 
 et gestes d’une enfant d’une douzaine d’années et d’un notable 
 expérimenté auraient-ils souillé        l’air ? Ou bien est ce 
 le silence et l’apathie qui ont suivi ces événements qui me 
 troublent ? De France et de l’étranger me parviennent des 
 messages : « Que se passe-t-il chez vous ? Pourquoi les gens 
 sont-ils devenus ainsi, en Anjou ? » Dans les rues d’Angers, des 
 gens évoquent leur gêne ou leur honte à voix basse. Je ne pense 
 pourtant pas que nous ayons changé. La lâcheté ou tout au moins 
 le manque de clairvoyance de nos dirigeants (de gauche) comme de 
 leurs collègues dans l’opposition (de droite) encourage certains 
 intellectuels, certains médias et des gens de pouvoir à 
 développer dans le pays une atmosphère profondément malsaine. Il 
y a là quelque chose de pathologique, la crise encourageant le 
 repli sur soi.

 Du coup, cette minorité dans notre société qui a porté et 
 portera toujours en son sein des idées empoisonnées se sent 
 soudain libre de les exprimer au grand air. Notre pays avait 
 connu ce phénomène il y a longtemps. Il y a aujourd’hui comme un 
relâchement moral nauséabond. Et puis voilà : Une fillette de 
 douze ans peut traiter comme un animal, en rigolant, en 
 l’insultant, devant le public, la presse, et ses parents ravis, 
 une femme d’une grande culture intellectuelle et morale, 
 représentante du gouvernement, car l’enfant a la peau blanche et 
 la femme la peau noire. Un notable d’une ville de la région 
 ironise autour de l’extermination pendant la deuxième guerre 
 mondiale des ancêtres d’une partie, minoritaire, de sa 
 population (qu’on appellera ici Gens du voyage) et se 
 félicite        aujourd’hui de les chasser de son territoire. 
 Ces événements sont mis en lumière car ils concernent des 
 personnages publics. Nous devons savoir qu’ils correspondent à 
 la face émergée du problème. Cela signifie que bien d’autres 
 personnes souffrent en silence. Si notre corps social est 
 endormi, affaibli, il importe de réveiller ses anticorps. Il 
 importe aussi de parler fort. Ayons confiance en nos forces, 
 nous devons pouvoir continuer à être fier de qui nous sommes, de 
 nos racines comme de notre hospitalité, qui vont de pair. »
 Thierry ROBIN ».

 

 

et une fois de plus !
Tout autre sujet, on vous fait passer l’annonce de nos amis, eux aussi voisins, de St Lézin (49):
« La Banda Bruity « cherche une fanfare pour un jumelage. L’idée : on accueille une fanfare qui vient d’un peu plus loin que de chez nous, au Champ des Arts le 14 et 15 juin, et en échange on vient jouer à un évènement de ladite Fanfare dans son fief. Du troc en gros. Et on s’héberge entre fanfarons, on s’amuse, on copine et plus si affinités,… si vous connaissez des fanfares que ça peut intéresser, faites nous signes. »
Contact : benoit.feunteun@gmail.com

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