Salut les gens !
Résumé de l’épisode précédent :
Dans la chouquette du jeudi 31 octobre, on faisait un petit bilan de la saison dernière blablabla blabla…et nous étions rendus là:
Des litres de sueur compensés par des litres de bières absorbés, des milliers de kilomètres en camion, des tas de nouveaux potes un peu partout et une bonne brouette de souvenirs !
Le « ALGDC 2013’s Tour » c’est aussi un nombre incalculable d’arrêts sur la route et une bonne centaine de sandwichs poulet/cradité achetés 100 fois trop chers sur les aires de « repos » d’autoroute où rien n’est reposant et auxquelles tu ne peux pas échapper !! Parce que non contents de te faire raquer aux péages et à la pompe, ils te vendent leur bouffe de merde au prix fort !! Bande de gros enfoirés de bat petits canaillioux !
MAIS HEUREUSEMENT !!
Mais la tournée, ce n’est pas que la mal-bouffe c’est aussi des heures de route en camtar parsemées de « tiens, vous connaissez ça ? » Et voici une partie des groupes que nous avons écouté sur les routes (et chez nous) en 2013 et que nous avions eu envie de partager.
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et dans la rubrique nos amis ont du talent:
Nous n’avons pas encore eu la chance de rencontrer notre voisin Thierry Robin, mais nous tenions à partager sa lettre ouverte. Titi Robin, artiste du Maine-et-Loire, dit sa tristesse suite aux insultes que Christiane Taubira a reçues de la part d’Angevins.
« Permettez-moi de prendre la parole d’une manière personnelle.
Je suis né dans un village angevin où on élevait (comme toujours
aujourd’hui) des vignes pour élaborer un vin moelleux, généreux,
destiné au partage, à l’accueil des visiteurs, aux célébrations
familiales. J’ai reçu dans ce village une éducation
traditionnelle, riche, que je porte avec fierté, qui m’a permis
de voyager et de rencontrer de par le monde des hommes et des
femmes avec leurs propres bagages culturels. Nous avons
échangé, et ainsi je me suis construit, j’ai grandi, mariant mes
racines à celles rencontrées. Comme je savais d’où je venais, je
retrouvais toujours ma route. Durant toutes ces années, je suis
toujours resté fidèle à ma région. Je l’aime.
Aujourd’hui, je suis blessé, humilié, et en colère. Les paroles
et gestes d’une enfant d’une douzaine d’années et d’un notable
expérimenté auraient-ils souillé l’air ? Ou bien est ce
le silence et l’apathie qui ont suivi ces événements qui me
troublent ? De France et de l’étranger me parviennent des
messages : « Que se passe-t-il chez vous ? Pourquoi les gens
sont-ils devenus ainsi, en Anjou ? » Dans les rues d’Angers, des
gens évoquent leur gêne ou leur honte à voix basse. Je ne pense
pourtant pas que nous ayons changé. La lâcheté ou tout au moins
le manque de clairvoyance de nos dirigeants (de gauche) comme de
leurs collègues dans l’opposition (de droite) encourage certains
intellectuels, certains médias et des gens de pouvoir à
développer dans le pays une atmosphère profondément malsaine. Il
y a là quelque chose de pathologique, la crise encourageant le
repli sur soi.
Du coup, cette minorité dans notre société qui a porté et
portera toujours en son sein des idées empoisonnées se sent
soudain libre de les exprimer au grand air. Notre pays avait
connu ce phénomène il y a longtemps. Il y a aujourd’hui comme un
relâchement moral nauséabond. Et puis voilà : Une fillette de
douze ans peut traiter comme un animal, en rigolant, en
l’insultant, devant le public, la presse, et ses parents ravis,
une femme d’une grande culture intellectuelle et morale,
représentante du gouvernement, car l’enfant a la peau blanche et
la femme la peau noire. Un notable d’une ville de la région
ironise autour de l’extermination pendant la deuxième guerre
mondiale des ancêtres d’une partie, minoritaire, de sa
population (qu’on appellera ici Gens du voyage) et se
félicite aujourd’hui de les chasser de son territoire.
Ces événements sont mis en lumière car ils concernent des
personnages publics. Nous devons savoir qu’ils correspondent à
la face émergée du problème. Cela signifie que bien d’autres
personnes souffrent en silence. Si notre corps social est
endormi, affaibli, il importe de réveiller ses anticorps. Il
importe aussi de parler fort. Ayons confiance en nos forces,
nous devons pouvoir continuer à être fier de qui nous sommes, de
nos racines comme de notre hospitalité, qui vont de pair. »
Thierry ROBIN ».
et une fois de plus !
Tout autre sujet, on vous fait passer l’annonce de nos amis, eux aussi voisins, de St Lézin (49):
« La Banda Bruity « cherche une fanfare pour un jumelage. L’idée : on accueille une fanfare qui vient d’un peu plus loin que de chez nous, au Champ des Arts le 14 et 15 juin, et en échange on vient jouer à un évènement de ladite Fanfare dans son fief. Du troc en gros. Et on s’héberge entre fanfarons, on s’amuse, on copine et plus si affinités,… si vous connaissez des fanfares que ça peut intéresser, faites nous signes. »
Contact : benoit.feunteun@gmail.com